EXIL L’ART BRUT PARISIEN

Du 01/12/2011 au 12/01/2012
« Exil – l’art brut parisien » est la première exposition collective de 57 artistes aux parcours singuliers : artistes en situation de handicap mental, artistes ayant eu des troubles psychiques, artistes fréquentant des ateliers d’art thérapie à Paris.

Dans le cadre du mois Extra-ordinaire, rendez-vous des parisiens en situation de handicap organisé tous les ans par la mairie de paris, Véronique Dubarry, adjointe au maire, chargée des personnes en situation de handicap, a décidé de rendre hommage à la création artistique et aux artistes parisiens fréquentant 13 organismes parisiens. Ceux-ci se sont rassemblés pour créer le CEAH et construire un événement hors du commun : sortir des ateliers le travail d’artistes méconnus. http://exil-artbrutparisien.posterous.com

La Mairie de Paris et le CEAH ont confié à l’agence Charles et Compagnie, dirigée par Charles Myara, une double mission d’organisation d’une grande exposition : le commissariat et la communication. Charles Myara, commissaire d’exposition et spécialiste de la communication éthique, nous donne les clés de lecture d’un art méconnu. L’art brut qu’on a longtemps appelé  » l’art des fous  » révèle le génie créatif d’artistes « différents  » et re-légitime les artistes en situation d’exil dans notre société.
Cette exposition offre au public un regard nouveau sur cette forme artistique.

Réfectoire des Cordeliers
Rue des Cordeliers
75006 Paris

Le Musée d’art moderne André Malraux célèbre ses 50 ans !

Un feu d’artifice d’événements, de manifestations du 15 octobre 2011 au 29 janvier 2012.

Le 24 juin 1961, André Malraux, ministre de la Culture, inaugurait au Havre le premier musée reconstruit d’après-guerre, la première institution à porter un projet novateur, celui d’un musée-maison de la Culture. Reposant sur l’idée d’un lieu dédié à l’art sous toutes ses formes, l’institution permettait au public de retrouver les collections constituées depuis plus d’un siècle, protégées pendant la guerre, tout en proposant une vie culturelle dense, faite d’expositions, de projections de films, de conférences, de concerts, et de services tels qu’une artothèque ou une discothèque.

Sous le titre On n’est pas sérieux quand on a… 50 ans, (détournement d’un vers d’Arthur Rimbaud), le Musée d’art moderne André Malraux célèbre son cinquantième anniversaire. A cette occasion, il renoue avec l’esprit de flexibilité et de renouvellement permanent qui sous-tendait le projet de musée-maison de la Culture, où le public sera invité à venir et revenir chaque semaine, pour découvrir une nouvelle exposition-dossier (12 sont programmées), assister à un spectacle ou à une conférence… Il s’agit de retrouver le goût et l’audace de l’expérimentation de ce nouveau musée que son premier directeur, Reynold Arnould pensait comme « l’agora de notre siècle, où se nouent et se renouent les dialogues nécessaires.

DEUX EXPOSITIONS PHARES 15 OCTOBRE 2011 – 29 JANVIER 2012

1961. CONSTRUIRE LE MUSÉE IMAGINAIRE UNE PLONGÉE DANS LES SIXTIES DU MUMA !

1961. L’actualité est à l’inauguration d’un nouveau bâtiment : le musée-maison de la Culture. Maquettes, sculptures, gravures et photographies évoqueront la genèse de deux œuvres intimement liées : le musée-maison de la Culture, véritable œuvre architecturale Le Signal, monument symbole autant que prouesse technique.

Mais le musée est plus qu’un musée et sa programmation pluridisciplinaire en fait la caisse de résonance et le reflet de tout un monde en changement. L’actualité s’invite par le biais d’extraits de reportages tandis que la musique, la littérature, la BD s’installent dans les salles de l’exposition. Une plongée dans les sixties du MuMa !

LES TERRITOIRES DU DÉSIR OU LES MÉTAMORPHOSES D’UN MUSÉE IMAGINAIRE
UN DIALOGUE ENTRE LES COLLECTIONS MODERNES ET CONTEMPORAINES

Faisant sienne l’idée du « Musée imaginaire » d’André Malraux, le MuMa souhaite présenter une autre facette de lui-même. Dans l’esprit des expositions « Vagues » et « Nuages », qui faisaient dialoguer des œuvres emblématiques de ses collections (Courbet, Boudin) avec des œuvres contemporaines (photos et vidéos), l’accrochage-exposition poursuivra ces incursions autour de la thématique du paysage, du voyage, et de la lumière. Sur le principe de la paire, associant une œuvre ancienne et une œuvre contemporaine, l’accrochage-exposition proposera une relecture, un autre possible et invitera chacun à convoquer et enrichir son musée imaginaire.
Du rez-de-chaussée à la mezzanine, c’est l’ensemble du musée qui se transformera, le temps d’un anniversaire.
Photographies de Valérie Belin, Elina Brotherus, Balthasar Burkhard, Thibaut Cuisset, Charles DesavaryDutilleux, Véronique Ellena, Elger Esser, Carole Fekété, Pierre Gonnord, Laura Henno, Rémy Marlot, Manuela Marques, Sabine Meier, Jean-Luc Mylayne, Irina Polin, Jacqueline Salmon, Jean-Luc Tartarin, Patrick Tosani

Musée d’art moderne André Malraux
2, boulevard Clemenceau
76600 Havre (Le)

02 35 19 62 72

lun – ven : 11:00 – 18:00
sam – dim: 11:00 – 19:00
Fermé le mardi et certains jours fériés

Encore un événement réussi pour l’association. Nous avons eu un tres bon retour des visiteurs pendant et après l’exposition Tombol’art, les creations ont su toucher la sensibilite des visiteurs.

Merci à nos artistes Titouan, Nicole et Colette.
Ils ont su prendre les risques nécessaires pour relever ce défi et s’investir pour nous restituer une partie de leur univers.
BRAVO POUR LEUR TRAVAIL

Merci à tous ceux qui nous ont aidés, adherents et amis… Votre collaboration nous portent encore plus loin à chaque nouvelle expérience avec art27.

Clouds | Nuages – Lucy + Jorge Orta

Exposition du 16 septembre au 10 décembre 2011
La Maréchalerie
5, avenue de Sceaux
78000 Versailles

Vernissage Mardi 11 octobre 2011 à 18h

Entrée libre du lundi au samedi de 14h à 18h
et le matin sur RDV.

L’installation Clouds | Nuages est produite dans la continuité de OrtaWater que Lucy et Jorge Orta développent depuis 2005. Commandé par la Fondazione Bevilacqua La Masa à Venise et le Museum Boijmans van Beuningen de Rotterdam, et mené en collaboration avec les institutions universitaires et ces musées, le projet OrtaWater implique des étudiants, des jeunes artistes, des industriels et des scientifiques, dans un processus ouvert de participation.

L’œuvre à Versailles est conçue à la suite des travaux réalisés par les étudiants de 1e année de l’école nationale supérieure d’architecture de Versailles lors d’un workshop mené par les deux artistes, en juin 2011. A l’invitation de Luc Régis – coordinateur du champs Arts et techniques de la représentation de l’énsa-V –, Lucy et Jorge Orta proposent aux étudiants, conduits par des enseignants architectes, plasticiens et théoriciens, d’explorer la notion d’œuvre collective à partir de la manipulation de matériaux de récupération.

Avec Clouds | Nuages, les artistes poursuivent leur réflexion sur la rareté de l’eau, sa collecte, sa mise en péril jusqu’à ses modalités de commercialisation et de distribution. Conjointement, les Orta invitent à réfléchir à la mutation des déchets. Cette réappropriation s’appuie cette fois sur les systèmes de recyclage rencontrés durant les séjours des Orta au Caire en particulier, où la communauté des Zabbaléens, entre 60 000 et 70 000 familles qui vivent sur et du Moqattam – montagne de déchets – trient, classifient et vendent ces matériaux de récupération.

Dans l’océan, les scientifiques ont découvert en 1950 une île flottante de la taille de l’état du Texas composée de 3,5 millions de tonnes de déchets plastiques rejetés par l’homme. Brosses à dents, capsules, sacs et bouteilles en plastiques… empoisonnent la mer et les animaux marins. Ce nuage ne cesse de grandir et vogue à travers les océans à la manière d’un gigantesque vortex. Dans l’imaginaire des Orta, cette nébuleuse est en train de se fragmenter à l’instar des morceaux d’icebergs pour se transformer en nuages.

Dans la cour de La Maréchalerie et la Salle des Moulages, prolongement de l’exposition avec la présentation d’œuvres réalisées par le Studio Orta à partir des travaux du workshop mené avec les étudiants de 1e année de l’énsa-V.